Pré-carême
- Durée : 17 jours
- Période : Entrée en matière, pour bien vivre le carême, s’habituer à rendre une heure de son temps quotidien à Dieu, dans la prière.
- Engagements :
• 5 de vie spirituelle
• 5 de vertu & aumône
•1 seul de pénitence
Pendant 70 jours, en fraternité avec d’autres chrétiens, faites l’expérience d’une vie de prière nourrie, une hygiène de vie saine, et une pénitence exigeante, afin de vivre une transformation en profondeur : se rapprocher de Dieu, grandir en vertu, apprendre à prier et entrer dans la vie d’oraison.
Hozana, Claves.org (Fraternité Saint-Pierre), et les religieux de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier vous proposent avec Virtus de vivre un grand carême en fraternité.
16/02 (septuagésime) au 27/04 (fin de l’octave de Pâques) : conformément à la tradition orientale et de certains monastères
Chapelet, oraison, formation, examen de conscience, 1 messe ou adoration / semaine
Pas d’écran non nécessaire, 7h de sommeil, 2h/semaine d’activité physique, pas de nourriture entre les repas, 1h/semaine de service
À choisir parmi une liste proposée ci-dessous (ex : pas d’alcool, jeûne du vendredi, douche froide, pas de viande…)
Fraternités non mixtes, qui se retrouvent 1 fois/semaine. On forme aussi des binômes qui échangent au quotidien.
Les modalités sont décrites en détails ci-dessous. Vous pouvez aussi les consulter les détails dans le PDF Parcours Virtus.
Les saints ont souvent découpé la vie spirituelle en trois âges : celui des commençants, ou voie purgative, celui des progressants, ou voie illuminative, et celui des parfaits, ou voie unitive. On retrouve ces trois étapes dans la liturgie du baptême : en dehors de l’église, à l’entrée puis au baptistère.
Ces trois étapes sont aussi celles du pré-carême, du carême et de Pâques, que Virtus vous propose de vivre d’une manière particulière.
Pré-carême
Carême
L’octave de Pâques
1 – Chapelet (~20 minutes/jour) : prier au moins une des 5 dizaines du chapelet spécialement pour les autres membres de son groupe
2 – Oraison (20 à 30 minutes/jour) : guidée chaque matin par les conseils et la courte exhortation du prêtre (2-4min environ), que vous trouverez sur l’application Hozana, avec également une proposition de texte tiré de la liturgie du jour ou de la littérature sacrée.
3 – Examen de conscience quotidien (~5min chaque soir) : bien passer en revue son respect des engagements du parcours
4 – Formation (~20 minutes/jour : lecture ou écoute)
5 – Vie sacramentelle
Nécessaires pour installer dans nos vies des pratiques de vertu, restant saufs les devoirs d’état et de charité.
Attention : le premier défi de pénitence reste cependant celui de l’humilité
« le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un cœur contrit et humilié » (Ps 51). En choisissant et accomplissant nos engagements de pénitence, nous serons d’abord attentifs à préserver la primauté de la charité et de l’humilité. Notre pénitence ne doit jamais être une occasion d’orgueil ou de dureté envers autrui.
Vivre ce parcours en fraternité est d’une grande aide pour rester fidèle aux engagements pris. C’est même indispensable pour certains. C’est aussi se rappeler que l’on ne se sanctifie pas seulement pour soi, mais pour son prochain, sa famille, ses amis, son pays, l’Église… « Une âme qui s’élève, élève le monde » (Madeleine Delbrêl).
En bonus ...
• Le groupe a une dimension fraternelle mais aussi missionnaire : on peut inviter dans sa fraternité Virtus des amis moins habitués à la pratique religieuse, à la prière et à la pénitence
• La fraternité Virtus peut compter dans ses rangs un prêtre : n’hésitez pas à solliciter votre curé ou votre vicaire ! À défaut, les membres de la fraternité pourront faire appel à un prêtre ponctuellement pour un enseignement, un conseil, une confession…
• Au lancement de la fraternité, chaque membre peut - s’il le souhaite - rédiger rapidement un mot dans lequel il formule les raisons qui l’ont poussé à se joindre au parcours, les bienfaits qu’il en attend et les grâces qu’il demande. Il peut choisir de le partager à ses frères/soeurs ou à son binôme.
Qui n’a pas déjà eu la désagréable impression de n’être vraiment entré dans son carême que le vendredi saint ? Pour éviter l’effet « diesel » au démarrage du carême, la tradition de l’Eglise a depuis bien longtemps établi une période préparatoire, qui fait la transition entre la joie de Noël et de l’Epiphanie et la pénitence quadragésimale. C’est la richesse du temps de la Septuagésime. Le pape Paul VI comparait les trois dimanches de la Septuagésime, Sexagésime et Quinquagésime, qui précèdent l’entrée en carême, aux cloches qui sonnent quinze, dix et cinq minutes avant la messe pour appeler tous les paroissiens et les aider à être bien à l’heure pour la cérémonie.
https://claves.org/que-signifie-la-septuagesime/
Le carême est cette longue marche vers Pâques dans laquelle les chrétiens, depuis les premiers temps de l’Eglise, accompagnent le Christ, à travers une traversée du désert qui est un temps de pénitence et de prière.
Le chiffre 40 est bien synonyme de pénitence dans l’Ecriture Sainte : il est le nombre des jours du déluge, le nombre des années passées par Moïse en exil avant de recevoir sa mission divine, le nombre des années passées ensuite par les Hébreux au désert, le nombre de jours passés par Moïse au sommet de la montagne… et bien sûr le nombre de jours passés par Jésus au désert au début de sa vie publique.
Lorsque l’Eglise commença de structurer son année liturgique autour des deux grandes fêtes que sont Pâques et Noël (par ordre d’apparition et d’importance), elle fut rapidement conduite à les faire précéder et suivre d’un temps de préparation puis de célébration. Avant Pâques, les chrétiens se préparèrent ainsi pendant 40 jours (et plus) de jeûne et de prière – le carême ; tandis qu’après, ils prolongèrent la fête dans l’Octave.
Dès les premiers temps de l’Eglise également, le carême fut marquée par une double dimension préparatoire : c’était dans la nuit de Pâques que recevaient (comme encore aujourd’hui) les catéchumènes le baptême ; c’était le jeudi saint que les pénitents publics étaient réintégrés et réconciliés par l’évêque ou le pape. Le carême était donc pour les catéchumènes comme pour les pénitents un temps de préparation et de purification, auquel tous les chrétiens voulurent bientôt s’associer aussi, ce qui donne au carême sa tonalité pour tout l’Eglise.
La pénitence est une vertu qui nous conduit et nous aide à réparer pour le désordre engendré par nos fautes. Pour bien comprendre son importance, il faut se rappeler 1° que nous sommes pécheurs, 2° que nos fautes ont une double dimension. En effet elles sont une désobéissance – et donc une offense – à Dieu, Créateur et Souverain maître infini de toutes choses : en tant que telles, elles ont une valeur infinie qui ne peut être remise que par Dieu lui-même ; c’est ce qu’il fait dans le sacrement de confession, en vertu des mérites de Jésus. Mais nos fautes introduisent aussi un désordre dans notre monde, par cette désobéissance. Ce désordre – fini cette fois – qui atteint autrui, nous-même ou notre environnement, c’est à nous de le réparer. C’est le sens et le but de la vertu de pénitence.
Puisque la pénitence est une vertu nécessaire à quiconque tombe régulièrement dans le péché (à tout le monde, sauf Jésus et Marie, pour résumer), et puisqu’elle est fondamentalement difficile et antinaturelle pour notre nature blessée, l’Eglise a établi des temps où nous sommes particulièrement encouragés à exercer la vertu de pénitence : Avent, Carême, Quatre-temps, Vigiles… le calendrier liturgique traditionnel multiplie et distribue au long de l’année les temps où nous sommes rappelés à la nécessité de la pénitence.
L’Eglise a le sens de la pénitence, mais aussi de la fête : pour prolonger la joie d’une solennité, comme aussi pour nous laisser le temps d’en goûter un peu plus la si riche tonalité, la liturgie a prolongé un certain nombre de grandes fêtes en leur donnant une octave, qui en étend la célébration sur une semaine entière. L’octave est vraiment un prolongement de la fête : c’est tous les jours Pâques, jusqu’au dimanche suivant. C’est pourquoi on parle du « lundi de Pâques », « mardi de Pâques », etc.
Les trois étapes de notre parcours sont à l’image des trois étapes qu’un certain nombre de saints ont décrit dans leur vie spirituelle. Le premier âge est celui des commençants, que l’on appelle aussi la voie purgative : il est marqué par un certain nombre de premières purifications qui font entrer dans la vie spirituelle en opérant les nécessaires détachements vis à vis du monde. La deuxième étape est l’âge des progressants, ou voie illuminative, dans laquelle les vertus grandissent et se développent, non sans épreuve. Le troisième âge est celui des parfaits, ou voie unitive, dans laquelle l’âme est profondément en harmonie avec la volonté divine.
Le parcours Virtus nous fait vivre comme en accéléré ces trois étapes, au rythme de la liturgie et de la prière : dégagement de nos habitudes et entrée dans la prière dans le temps de la Septuagésime, exercice des vertus et recherche quotidienne de l’intériorité durant le carême, union à Dieu et résurrection spirituelle durant l’octave de Pâques.
Non, bien sûr : il est possible de s’inscrire à Virtus, d’observer les engagements (de prière, vertu et pénitence) et de suivre les formations sans adhérer à une fraternité. Le fait de vivre de manière communautaire ce grand carême comporte cependant plusieurs richesses : 1° pouvoir compter sur le soutien fraternel, 2° pouvoir soutenir nos frères et exercer une charité concrète et spirituelle, 3° élargir notre horizon et trouver de nouvelles motivations pour progresser dans la vie spirituelle.
Autant que vous désirez, étant entendu que l’on conseille aux membres de se former en binôme (éventuellement trinôme), et que le format de la communauté doit permettre la réunion fréquente (si possible hebdomadaire) et l’échange simple des frères.
Si vous ne connaissez pas de chrétiens disposés à suivre le parcours Virtus autour de vous, vous pouvez :
1° le faire connaître à ceux qui pourraient être intéressés : osez en parler, vous serez surpris par l’écho que cette proposition pourra rencontrer, même chez ceux que l’on n’aurait pas imaginé en grenouilles de bénitier.
2° vous renseigner auprès de votre paroisse ou de l’église et des communautés de votre quartier/ville/village.
3° Utiliser les lieux naturels de sociabilité pour créer une fraternité et lui donner dès le départ une dimension missionnaire : collègues, parents d’élèves, coéquipiers de rugby ou de pétanque, voisins, membres d’une même paroisse… Les liens existants rendront plus facile l’organisation des réunions !
4° si vous êtes dans la Station Spatiale Internationale, seul sur une île déserte ou en cours de Vendée Globe (le sous-marin nucléaire n’est pas une excuse suffisante), ou en tout autre cas d’impossibilité, nous vous proposons aussi de rejoindre une fraternité virtuelle via le code XXX à indiquer lors de votre inscription sur l’appli Rosario.
Soyons direct : de préférence non. La non-mixité des groupes permet une grande simplicité d’échange et une facilité accrue dans le soutien fraternel. Elle permet en outre d’adapter et d’harmoniser les engagements et les affinités spirituelles de membres.
Non, chacun peut choisir ce qui lui coûte, tout en lui semblant atteignable, selon ses habitudes, forces et faiblesses, les circonstances de son quotidien (état de vie, habitat, travail, rythme…). En revanche, on recommande de discerner les engagements de chacun dans le cadre du binôme et/ou de la fraternité. Attention : seuls les engagements de pénitence sont au choix.
De préférence, oui. Il ne s’agit pas de « cheffer » mais de donner simplement la tonalité et de faciliter l’organisation des rencontres. On pourrait éventuellement imaginer un binôme de skippers pour la fraternité.
Le binôme est un membre de la fraternité sur lequel je peux m’appuyer au quotidien pour suivre les engagements pris, faire un bilan, confier mes difficultés et mes joies, recommander mes intentions de prière.
On pourra chaque jour (ne serait-ce que par un petit message d’encouragement) témoigner ce soutien fraternel et faire un rapide bilan avec son binôme.
Rien n’est gravé dans le marbre et tout est imaginable, à vous de jouer pour proposer ce qui convient aux membres de votre Fraternité. On peut cependant proposer une trame sur le mode suivant :
NB 1 : pour les hommes/femmes mariés il peut être bon de convier les épouses/époux à au moins une des rencontres du groupe.
NB 2 : la dernière rencontre, durant l’octave de Pâques, sera l’occasion d’une action de grâces festive !
Le caractère répétitif de la prière du chapelet n’en fait pas une ritournelle ou une prière machinale. Les « Je vous salue Marie » du chapelet se prient comme autant de mots d’amour que l’on répète sans se lasser à celle qui veille sur nous et nous bénit incessamment. En outre, la (bonne) routine du chapelet doit être une occasion de méditer sur la vie du Christ et de Notre-Dame, à travers les 15 ou 20 mystères proposés par l’Eglise.
Le chapelet n’est donc pas une prière machinale, et quand bien même sa récitation prendrait un caractère un tant soit peu « automatique », n’est-il pas beau d’avoir « automatisé » en nous le rythme de la prière ? L’utilisation d’un chapelet (l’objet) béni est un bon moyen de rester concentré sur la prière : lorsque l’on égrène son chapelet, on tient la main de Marie.
Bien sûr : il est évident qu’il vaut bien mieux utiliser ses 20 minutes de métro ou de bouchons pour dire son chapelet que pour scroller sans fin sur Instagram… On recommandera cependant dans la mesure du possible – puisque le but de Virtus est de nous faire progresser en nous dépassant dans la vie spirituelle – de consacrer des temps spécialement dédiés à la récitation d’un chapelet vraiment médité, mystère par mystère, en s’aidant pourquoi pas de l’évangile ou d’un carnet de prières.
https://www.youtube.com/watch?v=FBtRRZ2S_tw&list=PL3JpJWHabGf73lKMa2sy0TcnvfoS31rnH&index=11
Non. Le chapelet peut être dit tout d’un bloc ou dizaine par dizaine, au cours de la journée (une le matin, une sur le trajet, une à midi, une en sortant du travail, une le soir…)
Il existe plusieurs formes de jeûne :
Virtus propose parmi les engagements de pénitence le jeûne du vendredi, et/ou du mercredi, deux jours traditionnellement consacrés à la pénitence dans l’Église.
À noter que la loi de l’Église prévoit (canons 1250 et 1251) :
Ces règles sont donc à observer même par ceux qui n’auraient pas choisi cet engagement de pénitence !
Évidemment, ce n’est pas l’idée : les jours de jeûne sont des jours de pénitence, pour réparer le désordre dû à nos péchés et à ceux de nos frères. Cela n’aurait pas de sens de jeûner un jour pour se rattraper ensuite, comme si l’on avait concédé quelque chose à Dieu et qu’on pouvait ensuite le récupérer…
Le but de Virtus est de nous aider à devenir des chrétiens au sens plein du terme et de nous aider à offrir librement et joyeusement nos efforts de vertu et de pénitence au Seigneur. Il n’est donc pas besoin de couper les cheveux en quatre pour fixer des critères trop précis relatifs aux engagements de pénitence. Plutôt que d’entrer dans trop de détail, on rappellera simplement le sens et le but de la pénitence :
On choisira donc (en discernant si possible avec son binôme) des engagements adaptés à la situation, aux faiblesses et aux forces, aux difficultés de chacun. Donnons quelques principes simples :
L’oraison n’est rien d’autre qu’un « échange d’amitié où l’on s’entretient souvent et intimement seul à seul avec celui dont on se sait aimé » (Sainte Thérèse d’Avila). « Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus » (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus).
« Prière, c’est donner du temps à Dieu » (Père Jérôme Kieffer). « Vouloir prier, c’est déjà prier » (Père Henri Caffarel).
L’oraison est un coeur à coeur avec Dieu, qui peut prendre de multiples formes. Elle repose sur un fondement : la présence spéciale de Dieu dans l’âme de ceux qui l’aiment et qui vivent de lui par la grâce. Elle consiste donc en un mouvement : se recueillir, redescendre dans notre coeur profond pour y trouver la présence du Seigneur. Elle a un but : l’union silencieuse et transformante avec les trois Personnes qui veulent venir vivre en nous leur vie d’amour trinitaire.
https://claves.org/loraison-un-coeur-a-coeur-avec-dieu/
https://claves.org/quest-ce-que-loraison/
https://hozana.org/community/8983-10-videos-10-jours-pour-apprendre-la-meditation/
La réponse est évidente : oui, bien sûr. On ne saurait trop être encouragé à donner de son temps à Dieu, à chercher son visage dans cette prière transformante de l’oraison.
Certes, on a parfois peu de temps, et il est difficile de dégager 20 minutes d’affilée pour faire oraison. En dessous de 20 minutes cependant, il devient difficile de rentrer vraiment dans le mouvement du recueillement et de laisser le temps à notre être, si habitué à vivre à l’extérieur de lui-même, de se recentrer sur Dieu pour aller fréquenter sa présence béatifiante.
Bien sûr, il est recommandé d’amener un livre pour l’oraison, qui être utile de plusieurs manières :
– comme « étincelle » en début d’oraison, pour enflammer notre amour.
– comme « tison » pour raviver la flamme, lorsque nous avons tendance à nous laisser distraire ou endormir.
On choisira soigneusement le livre :
– la sainte Ecriture (un passage d’évangile par exemple),
– les écrits des saints,
– des écrits spirituels.
Il existe de bons recueils sous différentes formes : les livres du P. Caffarel, les Carnets d’Oraison édités par l’Homme Nouveau, la collection « Prier 15 jours avec… »…
Quand vous voulez bien sûr, au moment qui sera le plus propice pour vous. Le conseil habituel des spirituels est cependant de faire l’oraison aussi tôt que possible dans la journée, pour éviter – une fois lancé le tourbillon de nos activités – qu’elle ne soit passée par pertes et profits.
Oui… et non. Il est très consolant et encourageant de faire oraison à plusieurs, en même temps, dans la même pièce ou chapelle. C’est un bon moyen de se soutenir et de s’encourager à la fidélité, pratiqué par de nombreux couples et communautés de prêtres et religieux.
Cependant à strictement parler, l’oraison est un cœur à cœur de chaque âme avec Dieu, qui implique et nécessite le silence et le recueillement personnel.
Le but de Virtus est de nous aider à devenir des chrétiens au sens plein du terme et de nous aider à offrir librement et joyeusement nos efforts de vertu et de pénitence au Seigneur. Il n’est donc pas besoin de couper les cheveux en quatre pour fixer des critères trop précis relatifs aux engagements de pénitence. Plutôt que d’entrer dans trop de détail, on rappellera simplement le sens et le but de la pénitence :
On choisira donc (en discernant si possible avec son binôme) des engagements adaptés à la situation, aux faiblesses et aux forces, aux difficultés de chacun. Donnons quelques principes simples :
Sujet qui n’est pas si subtil qu’il en a l’air. Posons-nous simplement les bonnes questions :
https://claves.org/la-priere-resistance-face-a-lecran-captatif/
Honnêtement, puisque nous sommes tous invités à tenir propre notre lieu d’habitation, le ménage fait partie des tâches fondamentales : les engagements de Virtus ont pour but de nous aider à progresser en allant un peu plus loin… On aurait donc du mal à considérer le ménage de base comme une activité physique qui nous aide à développer notre vertu. À la limite si vous vous mettez sérieusement au jardinage pour reprendre en main votre petit lopin laissé un peu à l’abandon ?
Les œuvres de miséricorde sont les actions par lesquelles, à l’imitation du Christ, nous nous mettons au service de nos frères pour devenir « miséricordieux comme notre Père du ciel est miséricordieux ».
Puisque le prochain peut être touché par la misère de l’âme et du corps, on distingue traditionnellement sept oeuvres de miséricorde corporelle et spirituelle.
Dans notre cas, il peut s’agir de venir en aide à une personne dans le besoin physique (en essayant d’agir pour le bien profond de la personne, sur le moyen ou long terme), d’assister un malade ou une personne âgée (pourquoi ne pas proposer à quelqu’un qui ne se déplace plus de l’emmener à la messe ?), de visiter une personne isolée, de prier dans un cimetière pour tant d’âmes oubliées, d’offrir une oreille attentive à une personne (parfois bavarde) qui a besoin d’être écoutée, de passer un coup de fil à un ami dans la difficulté, de rendre un service gratuit à une personne dans le besoin (travaux, garde d’enfants, conduites…), d’inviter chez soi pour le repas dominical une personne seule…
Et si l’on n’a pas d’idée, où trouver une œuvre de miséricorde ? Demandez à votre chapelain ou curé, il ne manquera pas de vous en recommander une !
Le Code de Droit Canon établit que « Tout fidèle parvenu à l’âge de discrétion est tenu par l’obligation de confesser fidèlement ses péchés graves au moins une fois par an » (Canon 989). En outre, tout fidèle « après avoir été initié à la très sainte Eucharistie est tenu par l’obligation de recevoir la sainte communion au moins une fois l’an […] durant le temps pascal » (Canon 920). C’est ce que l’on appelle « faire ses Pâques ». Pour être bien disposée à la communion pascale, il est indispensable de passer par la case « confession ». En outre au carême, temps de pénitence, convient particulièrement la pratique du sacrement de pénitence.
https://claves.org/notre-dossier-le-sacrement-de-penitence/
On ne peut aimer réellement que ce que l’on connaît, et plus l’objet connu est bon, plus sa connaissance nous incite à l’aimer. La connaissance du souverain bien qu’est Dieu ne peut donc que nous mener à l’aimer d’un amour toujours plus grand : la charité surnaturelle se nourrit de la foi théologale, qu’elle vivifie en retour. Pour aimer Dieu, il faut donc le connaître, en ne cessant jamais de chercher son visage, avec l’aide de l’Eglise, dans les saintes Ecritures éclairées par la théologie. C’est pourquoi Virtus propose de s’engager à 20 minutes de formation quotidienne.
En outre, comment parler de ce qu’on ne connaît pas, comment le faire aimer ? Pour remplir notre mission de chrétiens confirmés et de témoins de l’Evangile dans le monde, il importe de toujours chercher à approfondir le contenu de notre foi.
Tout ce qui est bon ! On recommande cependant :
Attention : internet est une mine d’or… et de plomb pour la formation chrétienne. On ne peut s’y jeter sans discernement ni information. Les prédicateurs sédévacantistes sévissent en particulier sur YouTube, avec des chaînes à plusieurs dizaines de milliers de vues. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez un doute !
Evidemment : l’idée du parcours Virtus est de donner les moyens à ceux qui le souhaitent de vivre un carême intense et fraternel, en s’appuyant sur la tradition de l’Eglise et sur la force d’une communauté. Il n’est pas inutile de réaliser que nos anciens vivaient les temps de pénitence de manière largement fraternelle et sociale (dans les familles, villes et villages chrétiens) : aujourd’hui, le catholique qui désire faire un vrai carême court le risque de l’isolement, de l’incompréhension (voire de la moquerie) et du découragement. Virtus offre une possibilité de vivre un grand et beau carême en fraternité, dans l’esprit de la tradition de l’Eglise.